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I've got U under my Skin: Billshido by Tori

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J'ai ouvert la porte
Et l'ai laissé rentrer
Sa chaleur autour de moi
Réparant mon coeur
Celui qu'il m'avait brisé


Billshido


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Bienvenue dans mon blog d'OS, de Ts & autre mini fics

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Hello et Wilkommen.
 
Je l'ai enveloppé dans ma douceur
Créant un feu dans son corps
Attisant son désir
Augmentant notre plaisir
Oubliées les peurs
Pour qu'il puisse voir
qu'il n'a pas besoin de lui
Il vit avec moi désormais

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 Liste des Os ( pas très à jour, à revoir..; en cours)


Dans ce blog vous trouverez de quoi lire, vous divertir, pleurer et réfléchir également
Ma spécialité: Le Billshido et les Mpreg

Genre : Yaoi, sexuel et non sexuel, angst, paranormal, humour, RSP, yuri
Personnages : Bushido,Les Th, les Cinema Bizarre et d'autres. UNe exclu:Le Billshido qui est le seul couple à me faire vraiment kiffer. Je ne suis pas fan de twincest , donc vous en trouverez  pas du tout. 
Déco & mise à jour: en cours pour rendre le tout plus simple et lisible
 
Dernière publication:
au 12/08/2011 : L'Arbre de vie. Minific en 4 parties. C'est une deathfic.
Le premier chapitre et l'explicatif du pourquoi sont en ligne.
Je remercie ma bêta qui est taggée dans cet article: Nirvana-angelTH83
 
16/08/2011: Animal Instinct -chapitre 8 sera édité en début de semaine prochaine







Les Encours d'écriture
Kommzuruck: chapitre 14 écrit mais hors ligne - Chapitre 15 & 16 en cours d'écriture
Par Amour: chapitre 1 écrit mais hors ligne. 2 & 3 en cours d'écriture
Les Nuits avec mon ennemi: fic-chapitre 1 & 2 écrits
Trop tard: Os Andrej /Bill/Bushido en cours d'écriture







Bibliothèque de TOUS mes écrits: en cours de mise à jour


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Les One Shot

*  Un monde d'ennuis
( Billshido, première fois)
* La vérité sort toujours de la bouche des enfants
(
* Bibi & Bubu :
( Il l'a vu
* La première fois
* Clair obscur- Du bist du ?
* Marée Fatale
* Amour sans passion.


Les TS
Une robe d'été -1ère partie
Une Robe d'été- 2ème partie

Fictions
Perdue – 9 chapitres -
Il était une fois – en 9 chapitres

Bill/Bushido/ Femme
OS
La madone des caniveaux et l'androgyne des poubelles

Mini fic
Un monde parfait- ( en cours d'écriture!)







Tom/ Bill

OS Non twincest

Hopital St Listing
Coupable
La rose sauvage
Silencieuse toutes ces années

Mini fic

Le rêve d'Icare.
                               Bill/Tom/ Femme

Os : Le Pouvoir des trois
                               Bill/Georg
Mini fic - Un certain regard en 9 épisodes
                                 Bill/ Strify
Mini-fic en 9 chapitres : Somebody to love
                      Bill/David Jost
OS: Pigalle By Night
OS: Pleure un peu pour moi
Mini Fic
Mes yeux dans ton regard(en 3 chapitres)
1 2 3
                             BILL

OS : Dans mes rêves avec lui
OS : Caméra
OS: Sick and Tired
OS: Pourvu qu'elles sont douces
OS: La fiancée dévastatrice
Os: A celui qui m'a dit que j'étais fantastique
Os : Tout
Os: Kiss of death
Os: La morte amoureuse
Os : Madame de ...
OS: Manque

TS

It must have been love 1 2

Mini fic

Par Amour (autre couple) ( en cours d'écriture, pas de date de publication à donner)
Après un voyage en Afrique pour récolter des fonds,Bill change radicalement de vie. Il se remet en questions quant à la futilité de certains aspects de son existence et quitte les Th. Par Amour.., mais Tom ne vit pas très bien cette décision.
Happiness is a Warm Gun ( 5 chapitres)





Bill & ses enfants

Os : Un autre jour au paradis.
Os : Dans ses yeux
Os : Leur fille
Os : Lettre à mon fils

TS
Lalala - En ligne prochainement
                      Bill/ Vile Valo
Os : l'ultime vertige
                    Bill/ Luminor
Os : Tentations
                         Tom

OS: Histoires de cul, histoire vécues
Os :Twinckle
OS: Peinture
OS : Un café s'il vous plait.
Os : L'enfant de la misère
                          Georg

Os: La petite fille a son papa
Os : J'aime regarder les filles
Os – Ca m'a fait du bien
OS : Quelques instants volés qui se sont envolés
TS
Le20 Juillet -1 & 2
               Gustav
Os
Genau du und ich
Photos souvenirs
TS
Né en 1917 -1 & 2
               Simone/ Jorg/Gordon

Os - Te souviens-tu ?
                       Simone & les twins

OS : Le sourire de Mona Lisa
Os : Pourquoi Bill & Tom ne purent plus regarder leur mère dans les yeux !
OS: des mouches dans la maison
                            CiNEMA BIZARRE
Os : Il pensait -YU

OS : I'll be there for Yu En ligne prochainement
OS: Demain- En ligne prochainement
Os : Histoire de cul, histoires vécues
                              STRIFY
OS : Ton ex
OS: Le cycle Lyonnais
Os : Rêveries
                                  KIRO
Os : Vergenesse Kinder.
Os : Une chanson qui te ressemblerait
                               Britney/Justin
OS : Léger comme une plume .
                             Michael Jackson
OS : Papa.
                    Kim Kardashian/Clueso
OS : Des miroirs dans la boue.
                          THE DONIES
Os Baise-moi
Os Surréaliste :






Tags : bill kaulitz, bushido, Billshido, in a darkened room, ROMANCE, Sexy, par amour, One - Shot, Mini-fiction, fiction, Sakura, Two-shot, accueil, nirvana-angelTH83
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#Posté le mercredi 02 janvier 2008 20:38

Modifié le mardi 04 octobre 2011 23:11

Kommzuruck- Chapitre 8


OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : BillK/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard
**************************************************************************************************************
C'est sous les trottoirs sur lesquels je marche, c'est dans l'air que je respire que je te cherche.
C'est dans tout ce que je fais et si je veux vivre, je dois bien mourir de temps en temps.

*************************************************************************************

Anis ouvre la porte de son appartement en étouffant un bâillement avant de déclarer.

- Putain, je ne suis pas mécontent que la journée soit enfin terminée.
- Même avis que toi man
- Je suis mort

Les garçons s'écroulèrent dans les canapés les plus proches. Gustav en étoile, Georg sur le sol, et Tom sur le sofa, ses cheveux retombant avec souplesse sur ses épaules. Il avait coupé ses dreads, à la mort de Bill, en signe de deuil. Tout comme il avait abandonné les baggys. Son habillement était simple : jean et tee-shirt et parfois, de plus en plus souvent, jean et chemise blanche. Style et décontraction. Son seul signe de rébellion était ses cheveux blonds. Il les avait laissé pousser et ils lui arrivaient au milieu du dos. Wilhemina –affectueusement surnommée Minna, la fiancée d'Anis, adorait les lui coiffer, les brossant longuement. Ils s'amusaient souvent à comparer leurs longueurs respectives, leurs ressemblances et leurs différences de nuances. Car, de ses origines Italiennes, Minna avait hérité des cheveux blonds vénitiens.

- Je suis mort déclara Gustav
- Même pas la force de me traîner jusqu'à mon lit – gémit Georg
- Vous pouvez rester dormir ici les gars si vous voulez.
- Humm

Le bruit de la sonnette força Anis à se lever. Au prix d'un effort surhumain, il s'extirpa du divan, râlant au second coup de sonnette.

- C'est bon, c'est bon. Voilà, j'arrive ! Pas la peine de s'exciter
- Merci mon Amour

Minna pénétra dans l'appartement un carton de victuailles. Elle peinait à le tenir.

- Attends ma chérie, je t'aide
- Merci mon Anis. Tu peux le déposer dans la cuisine pendant que je descends aider ta mère à finir de décharger le coffre ?
- Mam est là ?
- Oui mon grand !

Anis se précipita vers sa mère, toute sa belle énergie retrouvée, tandis que les deux G s'affairaient dans la cuisine avec Minna, Tom & sa petite amie. Anis ôta le carton des mains de Luise Maria et l'enlaça longuement se blottissant contre elle, comme un petit enfant, la tête nichée dans son cou. De tous temps, Anis avait été très câlin. Il ne manquait jamais une occasion d'enlacer sa mère, ou de tenter de lui faire plaisir. Il lui devait beaucoup. Après tout, elle l'avait élevé seule, lui et son frère, sans grand moyens.

- Allez chéri- dit Luise Maria- tu déposes ce carton et après si tu descends, il y a une surprise pour vous dans la cuisine.
- Une surprise ? Hum.. Ca se mange ?
- Anis Youssef Mohammed Ferchihci, tu es un véritable estomac sur pattes –gloussa sa mère. Je vais finir par croire que Minna, ne te donne pas à manger en quantité.
- Oh si, mais, RIEN, non rien ne vaut ta cuisine Maman- déclara t-il en baissant la voix, prenant un air de conspirateur.
- J'ai entendu Anislui cria sa fiancée depuis la cuisine
- Vite, fuyons M'man.
- On descend récupérer des trucs.. staîle Scotty et le courrier
- Ouais c'est cela oui. Fuyez rit Minna

Les Ferchichi mère et Fils disparurent précipitamment de l'appartement en entendant la voix des 2 G appeler à l'aide pour décharger le restant des cartons. Tom quant à lui avec son poignet douloureux avait interdiction de soulever des choses lourdes. Luise Maria et Minna avaient acheté à manger pour un régiment. Au moins, l'équipe technique serait ravie durant quelques jours du traitement de faveur auquel ils allaient avoir droit. Mme Ferchichi était un vrai cordon bleu. Les 3 étages les séparant furent rapidement descendus et ils pénètrent dans le splendide appartement. C'était un cadeau d'Anis. Il l'avait acheté pour sa mère et son beau père, peu avant la mort de Bill, dans l'immeuble ou Tom et lui venaient d'acquérir deux des quatre des immenses lofts qui prenait tout le dernier étage. Ils avaient acheté leur résidence-studio à Hambourg. Le même qu'ils occupaient à l'époque pour la préparation de leur album Zimmer 483. Ils avaient juste racheté les appartements situés en face, au dessus et en dessous, aménageant le tout afin que chacun ait son propre appartement privatif et privé. C'était plus simple ainsi pour travailler et ils cohabitaient sans problèmes. Les deux G s'y étaient aussi installés. Pour plaisanter, ils appelaient l'immeuble la Tokio Hotel Tower. Si au début y vivre s'était avéré difficile, car Bill en avait supervisé la déco, finalement tous, se disaient que jamais ils ne pourraient ni ne voulaient vivre ailleurs en fin de compte.

- Alors c'est quoi ?
- .. Des lasagnes faites maison
.- Maman t'es la meilleure !


Sur ce Anis l'enlaça. Il la serrait tellement fort contre lui qu'elle manquait d'air. Malgré tout elle ne dit rien. Appréciant cette étreinte. Il avait toujours était démonstratif, mais depuis la mort de Bill, il venait plus fréquemment, encore, se blottir contre elle lui répétant à quel point il l'aimait et combien elle comptait dans sa vie. Au bout d'un long moment, elle se défit de ce câlin filial du aussi bien au manque.. qu'aux lasagnes (pas au manque de lasagnes espéra t-elle en riant intérieurement) et après avoir ébouriffé les boucles brunes de son fils, elle sortit de l'appartement pour se rendre trois étages plus bas dans l'immense appartement avec vue qu'elle occupait avec son mari.


Elle retira du frigo son plat de lasagnes, l'enveloppa dans du papier aluminium puis s'empara du courrier. Enfin de la tonne de courrier plus exactement. Car entre les factures, les relevés bancaires, les pubs, les lettres de fans trop débrouillardes qui avaient réussi à trouver leurs adresses, plus celles transmises d'Universal via Stéfanie leur assistante, elle en avait rempli trois sacs. Elle soupira, bippa Anis afin qu'il vienne l'aider. Dans l'intervalle, elle arrangea le tas de lettres et son attention fut attirée par une enveloppe bleue au parfum capiteux. Elle sourit. Encore une amoureuse transie de d'Anis. Elle porta l'enveloppe à son nez, la huma et une foule de souvenirs décousus et confus submergèrent son cerveau. Ravivant sa mémoire.

Elle chercha encore et encore concentrée. Cette odeur ne lui était pas inconnue, évocation de souvenirs d'un autre temps, d'une autre vie. Tout à coup ses yeux s'agrandirent de surprise. Bon sang, mais oui c'était bien sur. C'était son parfum à elle. Celui qui lui avait été offert pour chacun de ses anniversaires de façon anonyme« Je te reviendrai toujours ». Elle se souvint qu'elle en mettait sur les doudous d'Anis afin qu'il puisse dormir sans angoisse lorsqu'elle devait sortir avec son père du temps de leur mariage. D'agité, il devenait alors tout calme, stoppant ses pleurs. Rassuré, il n'était plus mu par cette peur irraisonnée qu'elle ne revienne pas. Seul ce parfum l'apaisait, le faisait dormir un sourire aux lèvres. « Je te reviendrai toujours » C'était la promesse d'une mère à son fils. Le bruit du loquet de la porte d'entrée la tira de sa rêverie. Anis entra un sourire malicieux aux lèvres. Elle repose l'enveloppe bleue sur le haut de la pile et lui tendit les trois paquets.

Si elle ne s'était pas retournée. Ou si elle s'était retournée une oh même une fraction de seconde plus tard pour prendre son plat de lasagnes, elle aurait vu le visage d'Anis se décomposer et pâlir. Elle aurait remarqué que ses sourcils se fronçaient à la vue de l'enveloppe bleue. Elle aurait constaté que c'est d'une main tremblante qu'il mettait précipitamment d'un geste vif et nerveux la cause de son angoisse dans la poche arrière de son baggy.
Elle l'aurait alors interrogé. Sûrement se serait-elle même inquiétée de la lueur anxieuse qui brillait au fond de ses yeux. Et encore plus du mutisme dont il aurait fait preuve lui qui ne lui avait jamais rien caché.
Oui elle aurait vu tout cela.
Mais elle ne s'était pas retournée.
*************************************************************************************
A SUIVRE
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#Posté le lundi 24 mai 2010 18:28

Modifié le mercredi 18 août 2010 11:54

Kommzuruck- Chapitre 7

OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : BillK/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard

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La faim dévore, et j'ai tellement envie de lui que ça me tue
Car je sais que je suis un bordel qu'il ne veut pas ranger
Je voudrais l'enlacer, mais mes mains sont tremblantes pour attraper quoique ce soit.
La faim dévore, mais la diète fonctionne lorsqu'aimer est trop difficile
- Fiona Apple
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SIX ANS PLUS TARD

- Gustav ? Gusti...
- Ouhh ouhh reviens parmi nous

Les quatre hommes regardèrent le petit blond qui demeurait en état de choc, incapable de réagir, la bouche grande ouverte, se contentant de cligner des yeux comme une myope à la recherche de ses lunettes.

- Putain, j'le crois pas ! David, il est parti dans une autre dimension
- Ca se pourrait bien Anis, ça se pourrait bien

David se marra doucement. Il faut dire que Gustav était plutôt du genre réservé et là le voir « exprimer » aussi clairement sa joie avait de quoi lasser sans voix. La preuve ? Depuis 5 minutes, il était dans l'incapacité totale de formuler une parole cohérente.. A peine, un son... Le bruit de la porte de la loge claquant ne suffit pas à le tirer de sa torpeur.

- Hey Salut ! Oh les gars ? il se passe quoi ?
- Et bien Tom figures toi que je viens d'annoncer une nouvelle qui à laisser notre Gustav international, sur le cul.
- Sérieux ? Putain ! Et c'était quoi cette nouvelle David ?
- Vous allez recevoir un prix de la part de Briana Pearl lors de la prochaine cérémonie des Comet AwardS.
- Putain de putain de putain de bordel de merde, tonnerre de merde et pute à frange.

Anis, Georg, Tom & David sursautèrent, se regardèrent incrédules, avant de se tourner à la volée comme d'un seul homme vers le cinquième larron avant d'exploser de rire. Du quatuor Gustav était le plus réservé, le plus calme, le penseur pensif, celui qui avait de bonnes manières. Leur crise de rire se fit hystérique lorsqu'ils s'aperçurent que le batteur était retombé dans sa léthargie.

- N'empêches- reprit Tom en agitant sa main devant le visage de Gustav- je le comprends. Putain t'as vu comment elle est gaulée la Briana Pearl ?
- Une vraie déesse- renchérit Georg un air niais et béat sur le visage
- Tu la vois, t'as envie de te la prendre dans toutes les positions, la faire crier, la retourner, la baiser toute la nuit.
- Anis !!!! s'exclama David : un air faussement outré sur le visage.
- Ben quoi ?
- Ben quoi ??.. t'as pas une copine toi, gros malin ? Je dirai même une fiancée!
- Si si, mais Georg , c'est pour le fantasme. Avoue que sérieux, elle serait là, tu n'irais pas dormir dans la baignoire non ?
- Mec , je te suis à 2000%
- Heu t'es gentil mais quand je me la tirerai je préfèrerai être seul.
- Bushido !!!
- Non sérieux ! Ses jambes interminables, ses nibards tous ronds.
- Ah ouais.....
- Sa bouche
- Hum Hum les garçons ! Désolé de contenir votre enthousiasme, mais il falloir faire baisser votre trop plein d'hormones et vous reconcentrer. Vous jouerez avec la veuve poignet plus tard.
- Oh parles pour Georg David ! Moi j'ai pas besoin de me branler. J'ai tout ce qu'il faut à la maison.
- Ouais, ben ce serait bien de t'en rappeler, de la future Mme Anis Ferchichi, comme tu l'appelles, chaque fois que je prononcerai le nom Briana Pearl. Parce que figurez-vous les gars que vous allez faire pas moins de trois shows où elle sera présente.
- Oh putain de putain de bordel à queue...
- Merci Gustav pour avoir exprimé la pensée du jour.

David soupira. Des gamins, ils avaient approcher de la trentaine,, mais ne dépassaient pas les 4 ans niveau mental. Il sourit malgré lui. Il les aimait comme ses propres fils, si ce n'est même plus.

- Bon. Reprenons donc. Dans 20 minutes vous commencez l'interview avec Viva Live pour la sortie de votre nouvel album. Ensuite, on retourne au studio pour peaufiner les derniers arrangements avant de les communiquer à la maison de disques. Puis séance photos pour la future pochette du disque. A partir de 21h00 vous êtes libres, jusqu'au.... Tom ?? Tom tu m'écoutes ?
- Merde ! David, je crois que lui aussi subit les effets dévastateurs de l'ouragan Briana
- Tom ? David lui secoua doucement l'épaule, mi-inquiet, mi amusé de l'air rêveur qu'affichait le chanteur-guitariste du groupe
- Quoi ?
- De retour parmi nous ?
- T'étais parti loin Tom .
- Ouais putain ! Loin entre ses cuisses. Et sérieux, Ge, c'était BONNNNNNNNNN

David leva les yeux au ciel dans un signe d'impuissance : qu'allait-il faire de ces fous furieux? Mais une lueur s'alluma dans ses yeux, l'ancien Tom Kaulitz avait refait surface, l'espace d'un bref instant. Et putain, ça faisait du bien de le revoir: détendu, blagueur, dragueur un peu débile, mais plein de vie! Non pas qu'il n'aima pas le nouveau Tom Kaulitz, non, il était juste très différent. Une sorte de mélange de sa personnalité à lui Tom et de celle de Bill. Souvent là sans l'être. Stefanie, l'assistante des garçons, vint lui sauver la mise en annonçant que l'heure du départ avait sonné.
Tom et Georg, Anis , après un coup d'½il complice, se ruèrent joyeusement sur le pauvre Gusti et grâce à l'arme invincible , ils parvinrent à la faire réagir. Les chatouilles avaient toujours étaient son point faible.

5 minutes plus tard, ce joyeux quatuor et son non moins joyeux bordel quittait la pièce. David resta seul un moment. Les jours suivants allaient être difficiles pour Tom, aussi, s'était-il arrangé pour les occuper au maximum, afin qu'il n'ait pas trop le temps de penser à la mort de Bill et de ruminer. Bill ! Durant 5 ans, il avait obsédé les pensées de David, en prenant possession, s'immisçant dans chacune de ses décisions. Aujourd'hui, six années plus tard, il était toujours présent dans son c½ur et dans ses pensées. Mais il ne l'empêchait plus de vivre. D'ailleurs, David avait construit sa vie. Il s'était marié, avait même eu une petite fille dont il était fou. Mais dans un coin secret, bien caché, l'androgyne aux cheveux noirs et aux yeux noisette demeurerait à jamais le seul et unique maître de son c½ur. Son regard se remplit de larmes, qu'il repoussa avec rage et désespoir avant d'éteindre la lumière et de refermer la porte derrière lui. En marchant vers le van, il se souvint d'une phrase de John Irving, tirée de son libre l'Hôtel New Hampshire : « A 40 ans, les hommes apprennent à fermer les portes des chambres, où ils ne pénétreront plus » Et David Jost se sentit très vieux et usé tout à coup.

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#Posté le lundi 24 mai 2010 17:59

Modifié le vendredi 13 août 2010 09:33

Kommzuruck : Chapitre 6

****************************************************************************************************************

J'ai l'honnêteté de reconnaitre que je ne sais pas comment me séparer de toi.
Ce besoin pressant d'être près de toi.
Mais je ferai que je dois faire.
Au fond de moi, je suis secoué par ce besoin de vivre juste pour toi.
Même si je sais que je ne peux pas être avec toi.
Je ne sais pas comment me séparer de toi
Sarah Mc Lachlan
************************************************************************************************************************
POV ANIS

Le ciel est bas et gris en ce jour d'Avril. Il ne pleut pas mais cela pourrait arriver. Le ciel est à l'image de mon humeur ; Et i j'avance péniblement mon grand corps mince mais musclé. Une main se glissa dans la mienne. Je n'ai aucune réaction hormis presser plus fortement les doigts dans les miens..

Machoire serrée, regard sombre et torturé, ses yeux larmoyant. Mais déterminé. Oui déterminé .Impossible de plus reculer à présent. Il fallait affronter la situation et continuer. Ma vie ne pouvait pas demeurer le cauchemar perpétuel glauque et obscur qu'elle était devenue depuis ce jour fatidique. Le film des souvenirs joue derrière mes paupières closes me faisant plus souffrir encore. Il me sembla que mille flèches le perçent toutes ensemble insinuant leurs pointes aiguisées et traîtresses dans mon c½ur et que mille morts allaient s'en suivre finissant de bousiller le peu d'humanité qui restait en moi . Car depuis ce jour fatidique, je n'étais plus était que l'ombre de moi-même. Suis-je encore seulement en vie ? Je n'en suis plus, pas certain.

Oh bien sur, j'ai caché mes blessures et ma peine au bout d'un certain temps mais cette apparence n'ôtait en rien le vide qui me ronge un peu plus chaque jour. J'étais devenu tel un robot que l'on essayait d'actionner et de ranimer. Mais mon état, aussi dur soit-il n'était rien en comparaison de celui de Tom. Tous, nous tentions de lui rendre un peu de lui-même. Oui sans l'amour et l'attention et le soutien tout le monde , il ne sait pas ce qu'il serait devenu.

La pluie se mit à tomber en même temps que ses larmes mais il ne s'en aperçoit même pas. Ma vue est brouillée . Ce n'est que lorsqu'en entendant un éternuement que je reviens à la réalité. Sans un mot, j'ôta ma veste et la lui posa autour des épaules avant de la ramener contre moi pour la réchauffer. Mais en réalité c'est elle qui lui communique sa chaleur encore et encore. Je l'aime, j'en suis tombé éperdument amoureux. Comme cela malgré moi. Elle s'était insinuée dans sa vie, dans ses habitudes bouleversant tout avant de prendre possession de mon c½ur. Avec elle, pas de possibilité de mensonges, âme mise à nue. Et pourtant cela ne m' avait absolument pas déplu en dépit d'un temps d'adaptation assez difficile et long. Mais la situation remettait tant de choses en cause.
Bill n'est plus;
Foutu journée


POV TOM

Je niche mon nez dans son cou et l'odeur de ses cheveux, l'odeur d'Emma m'apaise comme jamais me donnant la force de continuer. Résolument, je prends sa main et me dirige à pas mesurés vers mon père et Gordon qui nous attendent en compagnie de Gustav et Georg.

Ma mère sourit tristement en me voyant. Je me jette dans ses bras avant de prendre son visage en coupe entre mes mains et de la détailler. Ses yeux sont vides malgré le sourire radieux qu'elle m'adresse. Ma pauvre Maman, elle a pris un coup de vieux avec toute cette histoire. Un air de lassitude résignée et mélancolique ne la quitte plus désormais modelant ses traits dans une expression de douleur intense. Elle a tant perdu. Et je sais que malgré mes efforts jamais je ne pourrai lui rendre ce qu'elle a perdu, jamais je ne pourrai compenser. Elle m'embrasse le front, c'est tous ensemble main dans la main que nous nous dirigeons à pas mesurés vers le cimetière.

Je déteste les cimetières parce qu'il me semble qu'ils figent les gens dans la mort, et cette mort-là serait le néant. Le pire je crois est que lorsque après bien des recherches et des enquêtes nous avons eu la certitude qu'il s'agissait bien de Bill . Son corps a été sérieusement brûlé, mais les dents et surtout les litres de sang trouvé autour du lieu de l'accident, ne nous ont plus laissé aucun doute. Aussi, nous avons du nous résoudre à le faire rapatrier sur le sol natal, l'Allemagne ce pays qui a vu naître notre gloire.. C'est la première fois depuis 3 mois que je viens ici. Vous allez vous dire que je suis égoïste mais chacun gère son deuil à sa manière, et pour moi c'était trop dur, trop difficile à admettre que mon frère, mon jumeau, ma moitié, l'autre part de ma chair était là sous terre dans cette boite en bois vide de vie et loin de moi. Un jour nous avions évoqué la mort lors d'une interview disant que si l'un mourrait l'autre le suivrait. En quelque sorte c'est ce qui s'est passé. Je suis tombé dans une sorte de coma lorsque la dernière étincelle de vie a quitté le corps de Bill. Mes parents ont eu si peur de perdre leur second fils. Je me suis évanoui sur le sol, blanc comme la mort, respirant avec difficulté, la tension basse, le pouls faible. Ils m'ont mené à l'hôpital, mis toute leur chimie dans mes veines pour me retenir dans un monde ou je ne voulais plus rester. Un monde sans couleurs, sans saveurs, sans Bill, sans son sourire. Sans Bill. En réalité, je suis mort le jour ou on a pu identifier avec certitude le corps de Bill . Le corps sans vie de mon Bill.

Après ça a été la folie médiatique et policière, des interrogatoires à n'en plus finir pour savoir si j'avais des soupçons, si je savais que mon frère était suicidaire, des questions insidieuses stupides et honteuses qui le faisait passer pour un criminel. Des heures et des heures de questions diverses et variées toutes plus odieuses et stupides les unes que les autres, nous mettant à bout, sur les nerfs. Mais pour moi la seule vraie question n'avait pas été posée : pourquoi mon jumeau avait-il décidé de s'envoler loin de moi, sans moi, sans rien me dire ? Il avait trahi notre pacte. S'envolant sans moi et me laissant seul sur cette terre. Je me suis senti tellement coupable aussi. En un sens tout ceci était ma faute. Certes, je ne lui avais pas mis un pistolet sur la tempe. Non, j'avais fait pire que cela : je lui avais fourni les balles


Ca non j'ai refusé, j'ai refusé de voir le corps de mon frère dans cette boite grise et froide. Ressemblant à de la viande congelée. Enfin, ce que l'on a pu en récupérer, car l'accident l'avait sérieusement endommagé et amoché. Non je ne voulais pas que la dernière image que j'ai de mon frère soit celle là. Ce qui a aussi été horrible à gérer, en surplus de tout ce battage médiatique, a été la réaction des fans. Entre veillées funèbres, larmes, émotion populaire et vague de suicides à gogos. Dieu merci mes parents ont tout fait pour m'épargner et me permettre de me reconstruire doucement loin de toute cette folie douloureuse. Et je dois dire que ma copine m'a été d'un grand secours. Bien sur rien n'est allé facilement entre mes colères, mes crises d'angoisse et mon état d'euphorie me faisant dangereusement flirter avec des substances illégales de plus en plus fortes. Mais une partie de moi lui en veut. Comme si elle pouvait être tenue pour responsable de la mort de Bill. C'est idiot, je le sais, mais c'est ainsi . Maman me supplie de vivre, de ne pas l'abandonner à mon tour.Et pour ce, je devais dire au revoir à Bill. Alors entouré de tous les miens, je me suis rendu à Magdeburg, qui ,depuis 5 mois, est devenu un lieu de pèlerinage pour les fans. Là ou repose les restes de mon frère. Car je veux croire que son âme, elle, est libre.

Perdre une personne chère est une chose atroce, perdre son jumeau c'est être confronté à sa propre mortalité. Je m'approche de sa tombe à pas lents, les larmes me montent aux yeux et j'ai envie de fuir. Mais la main de Maman sur la mienne me rassure un peu. En tremblant je pose la main sur la pierre tombale et commence à lui parler :

- Bill, quand tu es parti ce n'est pas seulement un frère que j'ai perdu. Mais aussi un ami, mon sang, mon amour aussi, une part de ma mémoire, et de mes souvenirs, une part de moi-même,. Et cette part là, elle vit avec toi, toujours en toi, auprès de toi. Pendant longtemps, je me suis senti vide mais je sais aujourd'hui que ce n'est qu'une illusion. Tu es là.

Je porte la main à mon c½ur.

- Et tant que je vivrai, tu vivras. Pardonne moi Amour de ne pas être venu plus tôt. J'avais tant à te dire à l'époque... Mais , rien non rien ne sortait. Pardonne moi d'avoir été si distant, si incompréhensif... Je..


Je me tais. Submergé par l'émotion.

.Oh mais comment puis-je te parler avec ta voix dans ma tête, une boule dans le ventre et un désert dans la bouche ? Cette phrase, je l'avais murmuré avant d'être pris malgré moi d'une sorte d'accès de rage.


- Je t'en veux Bill. Je t'en ai voulu tellement- sa voix déchirée se mut en murmure- d'avoir été si fier, si prétentieux, si inconscient..Mais plus encore je m'en veux de ne pas avoir su te protéger des autres et de toi surtout. Je m'en veux tellement de ne pas avoir réalisé, vu que tout ceci nous menait à notre perte. Et je t'ai perdu. Je t'ai perdu.. perdu. Perdu .. perduuuuuuuuuuuuuuuuuuuu


POV OMNICIENT

C'est trop pour lui. Il s'écroule sur le sol humide à genoux, creusant frénétiquement la terre de ses mains, s'écorchant les ongles. Comme possédé par une folie incontrôlable. Face à ce spectacle pathétique et déchirant , la mère se remet à sangloter. Tom est maculé de boue des pieds à la tête , se griffant les joues jusqu'au sang, hurlant encore et encore sa peine comme un dément. Insultant, sanglotant à en fendre l'âme, réclamant son frère d'une voix rauque, quasi inhumaine tant elle est brisée. Pétrie de douleurs. Jörg et Gordon se jettent sur lui pour l'empêcher de continuer à se faire du mal et s'automutiler. Mais Tom se débat comme un beau diable, il vocifère, rue dans les brancards, hurle encore et encore sa douleur. Comme si elle pouvait quitter chaque pore de sa peau expulsée par ses cris. Il se débat jusqu'à ce que son père le serre de force dans ses bras caressant tendrement la joue et les cheveux de son fils en geste d'apaisement. Il n'a jamais été câlin Jörg, ça non, mais voir son fils unique ,à présent ,aussi mal et malheureux avec ce manque et cette peine trop grande pour son corps qui l'envahit et le submerge ; c'est trop pour lui.. Aucun être humain normalement constitué, non aucun être humain au monde ne pourrait rester insensible face à tant de désespoir. Tout comme aucun père ne devrait avoir à enterrer son fils, non aucun.

Tom a encore des soubresauts de rejet, il se cabre, chercher à se défaire de cette emprise ferme mais douce et si tendre. Mais il est épuisé, physiquement et nerveusement aussi, alors il capitule, vaincu à bout de forces, il étreint à son tour son père s'écroulant tout en palsmodiant le nom de son frère et des litanies sans fin de : » « Bill, je t'aime. Komm Zuruch..Pardon.. Reviens, reviens-moi » . Ce n'est plus Tom Kaulitz guitariste célèbre de Tokio Hotel qui pleure mais Tom un jeune homme qui a perdu son jumeau et affronte sa peur et ses cauchemars pour la première fois en 5 mois . Il sanglote comme un enfant, de grosses larmes dévalant ses joues pâles. Le père câline doucement l'enfant dont le c½ur vient de vomir le désarroi, la ranc½ur , la peine et les regrets qui y étaient enfouis depuis toutes ces années. Malgré son déni, toutes ces émotions étaient là, tapies et silencieuses, l'étouffant. Timidement Gustav et Georg s'approchent vers Tom qui tend une main vers eux. D'une voix brisée il appelle sa mère et Gordon. Tous l'entourent, le calment, lui prodiguent des baisers et des caresses apaisants. Tous réunis par une seule et même douleur, unis aussi par l'espoir. Bien sur le manque est là et viendra immanquablement les atteindre, mais ils sauront y faire face tous ensemble. Comme une vraie famille, plus soudés encore.
« ce qui ne te détruit pas, te rend plus fort » C'était peut-être cela l'héritage le plus concret de Bill : les avoir soudés comme jamais.


Simone est si malheureuse.. En même temps, elle sait qu'il doit en passer par là. Ils doivent en passer par là tous pour dire au revoir au passé et être en paix pour vivre leur présent afin de mieux préparer leurs avenirs.. Ensemble ils s'agenouillent devant la tombe toujours fleurie de Bill. Leurs mains ne se lâchent pas et elle prie religieusement. Suppliant son fils aîné, de l'aider à faire en sorte que Tom redevienne entier de nouveau. Lui, il parle à son jumeau disparu , longtemps, très longtemps.

Puis il lui dit adieu, que la prochaine fois qu'il viendra, il versera des larmes de joies et non plus de tristesse car tous les deux seront en paix.. Qu'il a compris que mourir avec lui ne serait pas lui rendre hommage, qu'il doit continuer à veiller sur sa mémoire et être doublement heureux pour eux deux. Oui il vit, il vivra.. Oui il doit vivre pour que lui Bill vive le plus longtemps possible en Tom et en sa descendance, un jour.

Il embrasse une dernière fois la pierre tombale, dépose une unique et majestueuse rose rouge en souriant faiblement. Rest in peace mein bruder. Puis entouré des siens, il marche lentement vers la sortie.

A SUIVRE

désolée du retard
Merci de me suivre
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#Posté le vendredi 04 juin 2010 20:40

Modifié le mercredi 28 juillet 2010 19:13

Kommzuruck- Chapitre 5


OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : BillK/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard
***********************************************************************************

Je t'en prie maintenant, parles-moi, dis-moi, des choses qui pourraient m'aider.
Comment faire pour stopper tout cela ?
Je me perds, je t'ai perdu
- A-hA
*************************************************************************************

David n'arrêtait pas de remuer frénétiquement son stylo en se mordillant la lèvre inférieure. Ce qui était chez lui signe d'une grande agitation. Son regard s'assombrissait au fur et à mesure de sa conversation téléphonique

Georg, Gustav, Tom & Anis se lancèrent un regard désespéré. Ils savaient ce que cela signifiait. Cela voulait dire que ça aller chauffer pour leur matricule. Ils terminèrent leur petit déjeuner en se faisant le plus petit possible, épaules rentrées, s'attendant à affronter la tempête d'un instant à l'autre. Aucun n'en n'avait envie, bien sur, mais pas moyen de l'éviter.
Anis reposa sa tasse de café en soupirant. Ce n'était que le début de la journée, mais il se sentait si las. Il n'était parvenu à s'endormir qu'aux premières lueurs du jour et il se sentait vaseux, nauséeux avec un mal de crâne horrible. Une envie terrible de retourner sous la couette et d'y rester jusqu'à la fin de ses jours le prit. Plus qu'une envie. Un besoin. Il se sentait étrangement faible et sans force. Il avait envie de pleurer et il détestait ce sentiment. Mais il n'eut pas plus le temps de s'appesantir sur cet état car David reposa le combiné du téléphone avec une violence qui les fit sursauter.

Il les scruta avec attention quelques secondes et les garçons retinrent leurs souffles.

- Tom !

Le dit Tom ouvrit grand les yeux, tentant de se redresser et d'adopter un air nonchalant pour faire bonne figure et donner le change.

- Ouais
- Tu ne saurais pas où est ton frère par hasard ? demanda David d'une voix doucereuse qui contrastait grandement avec la froideur de son regard assassin.
- Non... désolé
-Anis !!
-Tu ne sais pas où est Bil par hasard.
_ Non et puis je ne suis pas sa mère alors-– argumenta Anis
- Vous commencez à sérieusement à me péter les couilles avc vos histoires à la con tous les deux!!!

Le poing rageur s'abattit sur la table faisant tomber son contenu à terre dans un fracas de vaisselle et de bris de verre brisés. Tom en eut le souffle coupé. Il tremblait intérieurement mais tentait crânement de n'en rien laisser paraître. Bien qu'habitué aux brusques sautes d'humeur de David, jamais il ne l'avait vu agir avec autant de violence. Quelque chose se brisa en lui et il souhaita se retrouver chez lui à Berlin, dans les bras de sa mère. Son malaise refit surface. Il pâlit encore plus. Son salut vint de Stefanie, l'assistante du groupe

- David, Bill doit déjà être parti pour le studio. Tu sais à quel point il est nerveux avant une interview. Il a toujours besoin de s'imprégner des lieux.

Anis lança un regard plein de reconnaissance à la blonde assistante

- Tu dois avoir raison. Bon, les gars – David s'éclaircit la voix- excusez moi, je ne suis pas de « charmante humeur », comme vous avez pu le remarquer. Voici votre programme de la journée

11h00-13h00 : Interview pour la TV Russe
13h00-14h00 : repas
14h30-15h30 : Photoshooting pour Viva
16h00-19h00 : Répet pour le concert : début de la session filmée pour votre prochain DVd
19h00-20h00 : repas léger
21h00-23h00 : concert
24h00 – soirée au VIP Room
02h30- retour au tourbus et on prend la route pour l'Espagne.


Xxxxxxxxxxxx

Le stress de Tom grimpa encore d'un cran en constatant que Bill n'était pas sur le plateau. David était passé de blanc à rouge de colère avant de se reprendre. Il fallait improviser. Bien ils étaient des pros. Et une fois de plus, ils allaient le démontrer.

- Anis, tu mèneras le débat avec la journaliste, épaulé par les 2 G & Tom.
- Entendu
- Les questions ont été vues à l'avance. Il ne devrait pas y avoir de surprise
- Heu .. David ?
- Quoi ??!!! - aboya ce dernier
- On fait comment pour expliquer l'absence de Bill ? hasarda Gustav.
- Vous direz qu'il est en studio à refaire des maquettes ou non, dites plutôt qu'il repose sa voix pour le concert de ce soir.
- Ok

Ils pénètrent sur le plateau comme on pénètre dans une arène. Du moins, c'est l'impression qu'Anis eut. Il se sentait toujours mal, mais son stress se muait en colère contre Bill Il savait que Bill lui en voulait depuis l'annonce de la rupture, mais là, il dépassait les bornes. « Je vais lui botter le cul à ce petit saligaud, une fois rentré, il va voir » se promit notre blond guitariste. Bien vite, il fait disparaître toute trace de colère de son visage, les lumières s'allumaient.
Durant une heure, les questions fusèrent et Tom joua son rôle habituel de mec dragueur, écervelé et charmeur limite lourdingue. Rassurant les fans et les curieux sur les motifs de la non présence de Bill. Il ne pouvait pas parler d'absence, car à ce moment là, tous avaient leurs esprits, leurs pensées connectées sur le jeune homme.

- Mais vous avez la meilleure moitié des jumeaux Kaulitz – déclama t-il d'une voix de stentor faisant hurler de rire la journaliste
- La meilleure moitié, mais pas le meilleur parolier. Tom, votre frère a écrit pour Daîna Une chanson intitulée « Je, tu, Ils » avec des rythmes de djembé et des percussions africaines. Les paroles sont profondes exprimant la douleur face au divorce, au fait que son « petit frère joue à la poupée » J'avoue avoir plus que surprise de la maturité de votre frère en tant que parolier.
- Il a réellement gagné en maturité et en sensibilité. C'est indéniable
- Cela signe t-il la fin de votre groupe ? Car il a aussi écrit « Sucré salé » pour Nena et « les nuits de la pleine lune » pour Yetta
- Non. Voyons, mais non. Bill a toujours diversifié ses activités (doublage de voix, mannequinat, création d'une ligne de vêtements, et d'une ligne de maquillage aussi) il est très créatif. Cela n'est en rien étonnant. C'est même tout à son honneur.
- Oui. Bill est une source perpétuelle d'étonnement renchérit Anis
- Bien- reprit la journaliste- et la suite pour vous ?
- Le concert de ce soir, clôture notre tournée européenne, après quelques jours de repos, nous allons repartir en studio pour finir d'enregistrer notre 3ème album.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Le repas se déroula dans un silence de mort incroyable. Personne n'osant manger, ni émettre le moindre son, le moindre bruit afin de ne pas réveiller la fureur latente de David. Aucune nouvelle de Bill. De son côté, Tom avait également essayé de le joindre, mais pour un résultat égal. C'est à dire nul ! L'impression de malaise reprit chacun des membres du groupe. Quant à Anis, il se sentait désemparé. Tout ceci ne ressemblait pas à Bill. Ce n'était pas lui de fuir ainsi ses responsabilités. Tom souffla doucement, après tout, qu'en savait-il ? Il s'état tellement éloigné de Bill depuis ses 8 derniers mois, qu'il n'était plus sur de rien. La journée se poursuivit sur ce rythme infernal. Tom perdait pied, se mourant intérieurement mais faisant bonne figure extérieurement. Aussi posa t-il longtemps et sagement, supportant le photographe capricieux et trop sur de son art, la musique bruyante et ringarde qui lui broyait les tympans, le tout avec un sourire gracieux. Mais il respirait avec peine. Inspirer le brûlait et expirait le tuait. A chaque pose, il tentait de joindre Bill. Mais seule sa boîte vocale lui répondait. Il se mit à détester cette espèce de machine débile qui lui renvoyait la voix de son jumeau, mais n'indiquait rien de sa position.

19h00 : Le staff était dans un état de panique et de stress incroyable. Toujours aucune nouvelle de Bill. Le pauvre Saki avait subi les foudres de David de façon démesurée. Il venait de se faire renvoyer .Quant à David, il s'isolait toutes les 5 minutes pour passer des coups de fil. Il semblait devenu comme fou passant de l'abattement, à la colère, à l'inquiétude avant de se remettre à hurler de façon hystérique. Tom avait bien tenté de rester près de lui afin d'avoir les news les plus fraîches, mais ils avaient un shooting à faire et de plus, ne pas respecter ce contrat leur reviendrait trop cher en dommage et intérêts. Il n'avait pas le choix. Il se sentait coincé et il avait horreur de cette sensation. A 19h30, il put enfin prendre sa pause pour dîner, et il profita de ce court moment pour aller soulager sa vessie aux toilettes avant de sortir fumer dans l'espace VIP privé qui leur était réservé.


Il y dîna dans un état de panique et de fatigue assez incroyable. La tête vide, et le c½ur gros. Il s'en voulait. Tout ceci était de sa faute. Il aurait dû s'y prendre autrement, il savait Bill si sensible. Et ces 8 mois, s'ils avaient été durs pour lui, avaient du se révéler un réel enfer à vivre pour le jeune chanteur. Aussi pour la énième fois de la journée, il décrocha son téléphone et composa le numéro de Bill. Là il lui laissa le message le plus long de sa vie, exprimant, ses regrets, sa peur, son amour, son manque de lui auss., lui demandant pardon encore et encore. Il vida son sac et son c½ur dans ce message. Puis lorsque la voix lui indiqua que la messagerie était saturée, il éclata en sanglots bruyants. Il craquait. A cause de ce trop : trop de tensions, trop de fatigue. Trop peu de Bill également. Lorsqu'il ressortit du lounge, une demi-heure plus tard, ce fut pour découvrir un David pâle comme un linge, et les 2 G immobiles et l'air perdu. Tom quant à lui semblait désorienté. Il soupira de nouveau, expirant longuement l'air, frotta ses yeux rougis et fit mine de s'asseoir, prêt à recevoir lui aussi sa part de réprimandes. Ce n'est qu'en entendant un sanglot étouffé mêlé à des hoquets, qu'il réalisa que même si David était parfois impitoyable, jamais aucun des 2 G n'en seraient venus à verser des larmes.
« Now in the mirror stand half a man, I thought none could break »

D'un mouvement brusque, il se tourna vers la provenance du son pour découvrir, Tom debout face à ses parents :

- Maman ? Papa ? Gordon ? Mais.. qu'est—qu ...

Tom ne finit même pas sa phrase. Anis se sentit mal de nouveau. La sensation que son c½ur allait exploser, ses poumons imploser tel un avion en plein vol lui revient. Une épée de Damoclès. Un compte à rebours morbide. Un affreux pressentiment lui serra la gorge et il réalisa alors que quelque chose de vraiment dur et horrible avait du arriver pour que les parents des jumeaux soient venus spécialement d'Allemagne rien que pour parler à Tom. Aussi, c'est d'une voix couinante et trop haut perchée que le jeune guitariste parvint à demander

- Qu.. qu'est-ce qu'il.. C'est ??
- Tom ? mon garçon assieds toi – intervint doucement David.

Il posa une main rassurante sur l'épaule de Tom, l'étreignant avec force avant de sortir, suivi de tout le staff. Le c½ur d'Anis battait à la chamade, tellement fort qu'il lui sembla qu'il allait transpercer sa poitrine. Il grimaça et sortit. Ce moment ne le regardait pas.

- P'pa ? Tu.. tu peux m'expliquer – demanda Tom Et le son de sa voix lui parut étrangement faible et lointain. Il était affolé et paralysé en même temps, incapable de se mouvoir, son corps fait de plomb.

- Tom...

Jorg Kaulitz faisait pourtant de son mieux pour maîtriser le tremblement de sa voix, ainsi que le tic nerveux sur sa lèvre. , mais il se stoppa net. Incapable d'en dire plus. De grosses larmes dévalant ses joues

- Mamie est morte ou quoi ? tenta Tom . Mais sa plaisanterie même lui parut déplacée et stupide

Il en frissonna. Puis ses yeux s'agrandirent. Non, si cela avait juste un membre de la famille, jamais Gordon, n'aurait fait le déplacement avec ses parents. Mais, alors, cela signifiait que cela concernait . L'adrénaline et un fol espoir montèrent dans son corps et c'est d'une voix joyeusement hystérique qu'il demanda, haletant

- Bill !!! C'est Bill n'est-ce pas ? Vous savez où il se trouve. Il va bien ?

Le silence qui suivit sa déclaration fit éclater la jolie bulle d'espoir qui gonflait en lui. Alors son regard affolé, observa plus attentivement les signes. Sa mère était à genoux, tenant son visage entre ses mains tandis que Gordon tentait de calmer les pleurs rauques et déchirants qui sortaient de sa gorge. Et son père, n'en menait pas large non plus. Il secoua la tête, coléreux, incrédule

- Putain, mais vous allez vous parler bordel de merde?

En dépit de la colère qui l'habitait, Tom ne put produire qu'un pauvre gargouillis, ressemblant plus à une plainte qu'à un hurlement. Jorg sursauta, le regard hagard avant de le poser sur son fils et de venir l'entourer de ses bras. Ce qui eut pour effet de décupler l'angoisse du guitariste. Son père n'avait jamais été du genre câlin.

- Tom .Mon fils. Il va falloir.. être courageux.
- P'pa ? Bill ? Il , il a quoi ? Il va , il va ..
- Non mon fils. Bill Et il baissa la tête .. Bill a eu un accident de voiture Tom.. Un très grave accident

Le choc de la nouvelle le fit vaciller et sans les bras de son père qui le tenait fermement, il serait tombé. Des larmes de tristesse et de remords sur ses joues devenues pâles, Tom haleta, sa poitrine se soulevant et s'abaissant rapidement au rythme de sa respiration saccadée. Un mal de tête atroce, martelait ses tempes, il lui semblait que tous les marteaux piqueurs et autres tam tam de la terre s'étaient donné RDV dans son crâne, et il avait envie de vomir. Avalant sa salive avec difficulté, il demanda, la voix plus faible qu'un murmure

- Mais .. Il va s'en tirer hein ? Mam, Pop ? Il va s'en remettre et rentrer avec nous n'est-ce pas ???.. à. A la maison .. hein ???

Silence. Petits cris. Sanglots. Peur. Angoisse. Des yeux fous qui font le tour de la pièce. La vision de sa mère, défaite et pâle sur le sol, le corps tremblant et la langue pendante due à une crise d'épilepsie. L'air hagard de Gordon, et l'expression de vieillard de son père suffirent à lui faire comprendre l'horrible vérité. Cette réalité qu'il sentait confusément, il avait perçu, ô même faiblement, qu'une part de lui même se mourrait, s'en allait, mais il ne voulait pas le voir, il n'avait pas voulu savoir, mettant cela sur le compte du stress et de l'angoisse, il ne POUVAIT pas le croire, il refusait d'accepter.
Il porta une main tremblante et crispée à son c½ur, manquant d'air avant de glisser dans les ténèbres.

A SUIVRE
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#Posté le lundi 24 mai 2010 16:42

Modifié le mercredi 07 juillet 2010 12:19

Kommzuruck- Chapitre 4


OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : BillK/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais retiendront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard

******************************************************************************************************************
Puis un jour il m'a dit: écoutes, c'était bien, Mais je dois m'en aller"
Sur mes lèvres mensongères, un sourire à la cannelle en contradiction avec mes yeux, je l'ai laissé partir
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POV ANIS

Bordel ou est-il encore passé ? Ou est Bill ? Ça fait cinq fois que je l'appelle et cinq fois que je tombe sur son répondeur. Pas de réponse, il est aux abonnés absents Tout comme nos connexions. Absentes. Il a coupé tous les ponts me reliant à lui.

Il refuse toute communication avec moi depuis 8 mois. Depuis que je lui ai dit qu'entre lui et moi ce n'était plus possible en fait. Il a piqué une crise, a écrit « Geh» en une heure.
Je me souviens encore de la manière dont il m'a balancé la feuille au visage. C'était la dernière fois que j'ai vu le vrai Bill. Car depuis, il joue. Il joue la comédie du tout va bien, mais au fond de lui, je le sens mal. Je le sais mal.
Je n'aime pas « Geh» . De toutes les chansons qu'il a écrites pour raconter notre histoire de « In Die Nacht » à « Heilig », celle ci sonne réellement comme un adieu.

Il ne sort plus, est renfermé, discret, courtois, obéissant, souriant, gentil. Il n'est pas en colère. Non, il est là. Juste là. Mais absent.. Juste absent. C'en est insupportable. Dans le fond je ne sais pas ce qui me dépite le plus, son absence de colère ou sa présence évasive.

Putain ! Encore son répondeur. Merde. Eva n'est pas là ce soir. J'ai envie de voir Bill, de passer du temps avec lui. Il me manque. Je ne sais même pas ou il dort. Il a encore pris une chambre dans un hôtel différent du notre. Je ne parviens pas à dormir sans sa chaleur contre moi, sans respirer le parfum de ses cheveux ou toucher sa peau laiteuse.
Il refuse tous contacts avec moi, ne faisant que le minimum syndical lorsque les circonstances l'obligent.


03 heures du matin !!
Encore une nuit sans fermer l'½il. Je ne comprends pas pourquoi, moi qui ai toujours eu le sommeil lourd, cela fait bien quatre mois que j'ai ces insomnies. J'ai besoin de Bill, de respirer son odeur. Son absence me déchire. Bien plus que je ne me l'avouerai jamais. Il ne sait pas, mais les nuits sans sommeil, sans lui, sont sans soleil, tristes et pareilles. J'allume la télé, peut-être que le bruit de fond va parvenir à masquer le bruit de fond de mes pensées. Pour ne pas trop cogiter.
Zappe, zappe, zappe. Rien de bon
Débat politique, non merci.
Rediffusion des « Feux de l'Amour » sans moi..
Zappe, zappe, zappe.
Les infos: breaking news
Accident mortel sur l'autoroute en direction de Roissy
La voiture a pris feu et malgré l'intervention rapide des pompiers on déplore un mort
Merde.
Paix à son âme.
Zappe, zappe, zappe
Musique
La vidéo de « Geh »
Ok c'est bon ça suffit. J'ai ma dose.
J'éteins le poste et me couche non sans avoir tenté de joindre Bill une énième et être tombé sur son répondeur. Une nouvelle énième fois
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#Posté le lundi 24 mai 2010 13:20

Modifié le dimanche 27 juin 2010 13:35

Kommzuruck- Chapitre 3

OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : BillK/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard

Il croyait que c'était à la solitude qu'il tentait d'échapper et non à lui-même." William Faulkner


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POV OMNISCIENT

Le taxi filait à vive allure sur l'autoroute. Les paysages défilaient mais ll n'y prêtait guère d'attention. Trop concentré sur son tumulte, trop pris dans son monde intérieur pour voir l'extérieur.
La radio jouait sa chanson: celle dont il avait écrit les paroles pour une jeune chanteuse Française qu'il aimait bien.
Le rideau déchiré par les doigts argentés de la lune
Premier quartier
Et mon c½ur arraché à son mon corps
Attaché
A sa lune
Premier quartier

Il n'entend même pas. Trop absorbé par ses pensées. Il réfléchit, repasse les évènements de ces derniers mois en mémoire. Il tente de comprendre, essaye d'analyser. Il s'y épuise. Fils des souvenirs. Petite enfance. Avait-il été un si mauvais frère ? Etait-il un si mauvais frère ? Un être humain indigne ? Il est vrai que leur mère l'avait toujours privilégié au détriment de Tom. Il le sentait, le savait, mais il avait besoin de l'adoration de sa mère, besoin de cette source permanente d'amour et d'attentions. Il le redistribuait ensuite à Tom notamment. Ils se faisaient moult câlins entre cris et tendresse. Bill réalisa alors que c'est de là que venaient sa faiblesse, sa dépendance affective, son autoritarisme et sa colère. En l'aimant comme la 8ème merveille du monde, sa mère l'avait affaibli, mais avait rendu Tom si indépendant Tom qui avait toujours réussi à tout faire avant lui : nager, marcher, faire du vélo, embrasser une fille. Et il souffrait de cet état de fait. Sans se l'avouer bien sur, mais il en souffrait. Mais pas autant que de sentir Tom s'éloigner de lui, prendre son vol et poursuivre son vol. Alors insidieusement, ils s'étaient quelque peu éloignés l'un de l'autre, tentant de surnager parmi les requins du show biz.
Puis il avait rencontré Anis, enfin, ils s'étaient réellement parlé, charmés, engueulés, parlé, disputés. Et de là, une relation était née. Avec tout ce que cela implique de beau, de tragique, de sacré, mais aussi de dégueulasse. Quand cela avait-il dérapé ? Tout lui échappait. Une partie de lui –même lui échappe. Véritable trou noir dans lequel il perd la mémoire. Perte de ses marques. Il se sent nostalgique, la nostalgie du temps qui passe. Du temps ou Anis l'aimait. Il se sent si seul, il ne le comprend plus. Il sait qu'il est un vrai battant Bill, il a la rage et la force des jeunes loups, mais trop de coups durs ont sapé son énergie. Et il en a assez de se battre, de faire semblant. Assez de se battre contre lui-même, contre ses sentiments, contre lui, contre ses souvenirs. Il a l'impression d'un ange mauvais perché sur son épaule qui le surplombe le regarde et se moque de lui sans pitié. Un mauvais génie qui le hante avec sa traîne de misère humaine. Il le poursuit avec son regard terne et inexorable. Il veut sa perte à lui Bill. Il n'a plus le choix. Il doit fuir. Partir. S'échapper, l'abandonner. Abandonner une partie de ses souvenirs, de sa vie, de son sang, de son âme. Et son c½ur se fend un peu plus.

- Vous voulez un mouchoir mademoiselle ?

Bill sursaute violemment à l'entente de cette voix profonde et inquiète. Il secoua la tête, réajusta ses lunettes noires tentant de stopper ses pleurs. Son corps cependant, demeurait secoué de spasmes incontrôlables. Il se sentait misérable, vulnérable et inutile.

- Quoiqu'il puisse représenter à vos yeux, un homme qui vous fait pleurer si fort, ne mérite ni votre temps, ni votre amour, et encore moins vos larmes

Le c½ur de Bill se serra. S'il savait ! Ce n'est pas seulement à une peine de c½ur qu'il faisait face, mais à un véritable deuil. C'en était fini de Bill & Anis, Anis & Bill: Billshido. Un pauvre sourire de dépit naquit sur ses lèvres sèches. Cela ressemblait plus à une grimace, mais cela sembla satisfaire le chauffeur bourru. Il surveillait du coin de l'½il, à travers son rétroviseur, sa frêle passagère qui depuis ¾ d'heures sanglotait à en fendre l'âme.

- Voilà qui est mieux ! « Tu es tellement plus joli quand tu souris » c'est ce que me répétait sans arrêt ma mère Et bien ça s'applique parfaitement à vous. Il est franchement con de vous avoir laissé. Une belle fille comme vous.

A ces paroles, un gémissement de douleur rauque s'échappa de la gorge de Bill tandis que des larmes lourdes et silencieuses dévalaient de nouveau ses joues blêmes.


- Ah bah nan, allons, allons ma 'tite dame. Faut pas repleurer comme ça

Il se pencha sur la boite à gants, en ressortit un paquet de mouchoirs qu'il tendit à Bill, instant pour qu'il les utilise. Oh cette man½uvre ne dura moins de deux minutes, mais ce furent quasi deux minutes d'inattention en trop, et qui furent fatales. La voiture fit une embardée, le taximan agrippa plus ferment son volant afin de reprendre le contrôle de son véhicule et de braquer. Il réfléchissait à vive allure. Autoroute à quatre voix, trafic important, voiture ou camion pouvant débouler de nulle part à n'importe quel moment. La pluie battante qui rendait la chaussée glissante. Un klaxon et une lumière aveuglante lui firent prendre conscience du camion qui fonçait droit sur eux

- Accrochez vous ! hurla t-il à sa passagère

Son regard affolé trouva la rambarde de la bordure. Risqué, mais c'était ça ou mourir. En braquant et redressant de suite dans la foulée, il se prendrait au mieux le muret au pire le fossé. Tout pour éviter le choc frontal contre ce 38 tonnes qui leur serait de toute façon fatal. Le bruit des pneus patinant sur la voie tel un craquement sinistre et létal était terrifiant et Bill crut que son c½ur allait exploser d'angoisse et douleurs tandis que le taxi partait en tête à queue : à moitié sur la route, à moitié sur la talus. Complètement retourné. . Il s'accrocha plus fermement mais sentit son corps décoller du siège et rouler sur lui même plusieurs fois d'affilée, se tassant dans un bruit de tôle froissée et bris de verres. Il hurla d'effroi, respirant difficilement. Il avait chaud et froid, très froid même en dépit des traces humides qui ornait ses vêtements. Il tenta de remuer mais une douleur fulgurante lui coupa le souffle. Son corps tout entier le faisait souffrir. Il fait une nouvelle tentative pour se mouvoir et sous l'effort s'évanouit.



- Mademoiselle ? Hey ho ma 'tite dame, vous m'entendez ? Rien de cassé ?

Il avait froid, il avait mal et suait à grosses gouttes. Il évalua rapidement la situation. La voiture avait effectué plusieurs tonneaux et était sortie de la route, encastrée dans le sol. Les vitres avaient volés en éclat, le blessant. Tâtant de la main, il constata qu'il était coincé par la portière. Ses yeux, affolés, cherchèrent sa petite passagère. Il frémit en la voyant sur le sol, immobile, le visage blême, le sang s'écoulant partout autour d'elle, mouillant d'un carmin brillant la blondeur platine de ses cheveux. Un craquement, il se retourna à la volée. Il trembla de peur en voyant les flammes commencer à danser sur les restes du capot... Bien prés de la jeune demoiselle. Trop près....
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#Posté le lundi 24 mai 2010 13:07

Modifié le mardi 15 juin 2010 15:58

Kommzuruck ;: Chapitre 2

OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : BillK/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard


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Toutes ces promesses que nous faisons du berceau à la tombe.
Toutes ces promesses que nous brisons du berceau à la tombe
Mais moi tout ce que je veux c'est toi
U2
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FLASHBACK

POV BILL

Nous étions épuisés par ce rythme harassant. Malgré tout nous avons continué le quotidien speedant et trépidant qu'était notre vie : entre interviews, shooting photos, rencontres presse, tournage d'émissions, de clips, préparation de la tournée européenne de 2008 et surtout la tournée américaine de Février. Notre groupe : mélange de rock et de rap mené par Anis Bushido et moi en seconde voix (un peu style limp Biskit) connaissait un succès fulgurant
Stressés, pris entre nos concerts et nos examens que nous continuions à préparer Tom & moi pour obtenir et le bac et notre permis de conduire. Sans compter que je devais cacher à la presse, au monde entier ma sexualité. Et ce mensonge permanent me laissait sans énergie

Nos relations quoique tendues en privées étaient cordiales devant les autres. Il faut dire que cette histoire d'amour et de sexe entre nous nous remplissait d'angoisse. Nous devions faire attention à tout, constamment à fleur de peau. Mais cela n'empêchait pas le désir. Un désir si fort et impérieux qui nous faisait hurler et gémir chaque nuit. Nous avions un mal fou à résister. Aussi souvent vers le milieu de la nuit, exténués d'avoir trop attendu, nous allions dans la chambre soi de l'un, soi de l'autre. Mélangés, partagés. Un peu de ressentiment, un peu de colère, un trop plein d'attente, et trop de désir. Nous nous embrassions longuement jamais rassasiés du goût de l'autre ou cherchant à retrouver sur les lèvres l'un de l'autre, la saveur de notre semence. Anis avait un goût unique, âcre, musqué. Et son odeur me rendait fou. Le matin nous laissait épuisés, languissants, nerveux et remplis de cette honte et cette colère d'avoir cédé encore une fois de plus. Nous nous aimions mais gérer cette relation n'allait pas sans mal. Mentir, mentir en permanence, se contrôler, Cette tension perpétuelle, ce self control que nous devions nous imposer se faisait ressentir sur notre caractère et notre joie de vivre. Nous devenions difficilement gérables pour notre entourage; Malgré nos efforts pour les épargner.


Après tout, ils n'avaient pas à subir nos sautes d'humeur. Mais elles demeuraient malgré tout un véritable supplice pour nos nerfs.
Je pense qu'avec le temps j'aurai pu essayer de faire face.
Oui avec le temps j'aurai réussi.
Mais non content de me briser, il a aussi voulu me détruire.
Après un concert mémorable et délirant de ce trop plein d'émotions que je ne pouvais contenir, pleurant à chaudes larmes durant trois chansons sous l'½il interrogatif des 2 G, inquiet de Tom , meurtrier de mon homme, et rempli de tendresse de la part des fans, je suis retourné dans notre loge commune après m'être comme d'habitude douché et remaquillé.
J'étais sur le point d'y pénétrer, la main sur la poignée lorsque j'ai entendu les garçons discuter. C'est la voix de mon amour que j'ai entendue en premier, sans entendre le début de la phrase. J'ai jeté un coup d'½il par l'ouverture de la porte, observateur observant. Il semblait gêné, cherchant ses mots.

Anis : ... l'amour ensemble plusieurs fois. Pour être honnête, très souvent depuis deux ans.
Tom : Ben merde alors !!! Ca ... Enfin je veux dire !! Depuis si longtemps que ça ??? Et Bill ne M'A RIEN DIT à Moi son frère jumeau
Georg : J'aurai jamais pensé que.. Mais en y réfléchissant ..
Anis: Je sais d'ailleurs, c'est pour çà que...
Gustav : (lui coupant la parole, songeur) : C'est pour ça que vous ne pouviez vous empêcher de vous sauter dessus chaque fois que vous aviez un coup dans le nez ...
Georg : .. Ou envie de baiser
Tom : (outré) : Georg ! (puis murmurant): Alors ??
Gustav : Alors t'es bi ?
Anis: Oui
Georg : Mais Bill. Bill lui est gay. D'ailleurs, putain !!! ça explique tout !
Gustav: Comment ca?
Georg : Mais son look ! Il avait beau dire que c'était une directive de la maison de disques... ... Mais en fait, il ressemblait trop à une nana et ça de plus en plus. Il exprimait en fait son homosexualité !
Gustav : Ca fait deux ans que vous baisez ensemble pas vrai ?
Anis: Oui. Enfin de façon plus sérieuse et adulte je veux dire. (Tête basse) Avant on se câlinait, on se touchait mais rien de très poussé.
Georg : Je vois .

Le ton de sa voix était sans équivoque, sans appel. Exprimant clairement ce qu'il ressentait. J'avais réussi à passer un ½il entre le chambranle et la porte. Aucun ne me voyait, par contre, moi, je les observais. Je restais là, pétrifié, incapable de réagir ni même de dire quoique ce soit. J'avais l'impression que mon c½ur s'était arrêté de battre, car mon amour venait de me l'arracher Mon propre frère me trahissait. Il laissait d'autres parler de moi, en sa présence, sans rien faire. Mon jumeau. Il avait osé.

Désir, trahir, maudire, rougir

Anis : De toutes façons, tout ça, c'est du passé. Je lui ai dit que c'était fini.
Gustav : Quand ?
Anis : Y'a un mois environ.
Georg : A cause de ta meuf c'est ça ? C'est donc ça la raison du comportement insupportable de Bill ces derniers temps alors ?
Anis : Oui. Et puis aussi parce que ça ne pouvait plus durer. Je ne le supportais plus. Ni la situation; Ni lui et ses crises permanentes. Mes nerfs en pouvaient plus. ET puis, vous voyez, J'ai envie d'un vrai vagin, de nibards.. Enfin vous me comprenez quoi ?! Franchement, c'était trop. J'en pouvais plus. Je tiens à lui, crois le Tom, sincèrement, réellement, Mais là son attitude a fait que je ne le vois plus comme cela. Quand je regarde Bill, je ne vois que du négatif, je ne vois qu'une source d'emmerdes. J'en peux plus. Il m'étouffe.
Tom :T'es dur Anis là !
Anis : Peut être un peu. Ahhhh putain ! Pourquoi Bill est pas une nana, hein ??? Pourquoi tout est toujours si compliqué avec lui ??? Hein ?

A ces dernières paroles, j'ai réussi par un effort tenace de volonté à lâcher la poignée de la porte à laquelle j'étais agrippé comme un naufragé. J'avais mal. Tellement mal. Si mal que les larmes ne venaient pas
Bushido...
J'aimais tant l'aimer. J'aimais trop l'aimer

Anis..; Quand lui suis-je devenu un fardeau ? A quel moment ? Qu'est-ce qui m'a échappé ? Quand est-ce que tout cela a dérapé ? De toutes façons qu'importe, Anis me reniait, Anis ne voulait pas de moi. Anis ne voulait plus que je soies son âme s½ur, l'autre part de lui. A quoi bon vivre alors ? A quoi bon vivre sachant cela ?
Je l'avais perdu. Je l'ai perdu. J'étais dans l'amour, je ne suis plus rien, je ne serai plus rien.
C'est fort de cette résolution que j'ai poussé la porte de loge, l'ouvrant et lançant un " ça va les mecs?" avec un sourire radieux.

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#Posté le lundi 24 mai 2010 12:37

Modifié le vendredi 11 juin 2010 19:09

Kommzuruck ;: Chapitre 1

OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : Bill K/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard

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Ne surtout pas flancher
Non pas maintenant
Pas maintenant qu'il est allé si loin dans son projet, pas maintenant qu'il s'est donné tout ce mal pour y parvenir.
Il tremble d'appréhension
Ce soir tout sera accompli
Ce soir tout sera fini
Demain matin il sera mort
C'est sa dernière nuit
Il soupire, se fustige intérieurement et se remotive
Ça non !!
Ne surtout PAS flancher
.
Il se lève, jette un dernier regard circulaire à la pièce, lève les yeux aux ciel.
Il fait nuit noire
Il n'est pas encore deux heures du matin mais aucune étoile ne brille dans le ciel
La ville s'étend à ses pieds, impassible, paisible et majestueuse : parée de ses plus beaux atours
Toutes ces lumières la faisant ressembler à un joyau scintillant et magnifique grâce à la magie de la fée électricité.
Paris. La Ville Lumière
La Ville des Amoureux
Jamais ce soir, elle ne lui avait paru porter aussi mal son sobriquet.
Son c½ur se brise en repensant à la tournure qu'avait pris sa vie depuis ces quinze derniers jours.
Les larmes se mirent à couler sur ses joues
Triste triste
Son regard balaya la pièce, il s'imprégna de l'atmosphère, de l'odeur .
Puis il enfila une perruque blonde, mis une touche de rouge à lèvres sur sa bouche, ajusta sa robe
Au moins avec cela on ne risquait pas de le reconnaître
Les caméras de surveillance de l'hôtel ne conserveraient en mémoire que l'image d'une femme blonde
C'est d'une main résolue qu'il referma doucement la porte que cette partie de sa vie qui ce soir allait mourir avec lui.
A pas feutrés, il se dirigea vers la sortie
Une fois parvenu dehors, il héla un taxi. Par chance il n'eut pas à attendre longtemps

- Roissy s'il vous plait .

Le chauffeur hocha la tête, régla son compteur et conduit.
Il l'observait à travers le rétroviseur.

- M'a t-il reconnu ? se demanda t-il

Impossible avec cet accoutrement .
S'il me regarde il ne peut qu'observer une jeune femme dévastée aux joues maculées de noir, aux yeux rougis par les pleurs. Un banal chagrin d'amour.
Même si je suis – enfin pour quelques heures encore- qu'un jeune homme qui aurait tout pour être heureux mais ne l'est pas. Trahi par la vie, la nature, ses amis, sa propre chair aussi.
Sa propre chair.
Tom.
A cette pensées de nouvelles perles d'eau salée débordèrent de ses yeux
Tom
Son jumeau
Et que dire de celui qui lui piétinait le c½ur sans aucun remord ?
Anis
Mon ami, mon Amour, ma vie pensa t-il . Comment a t-il pu me trahir et me détruire de la sorte ? Lui suis-je devenu un souvenir ou un jouet qu'il veut briser ?

En tous cas, ce soir là il m'a brisé.

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Voilà un prologue qui en dit long et ne dit rien en même temps.
Donnez-moi vos impressions, je veux tenter un genre un peu nouveau.
La suite ?
Ça dépendra du nombre de vos coms
J'avoue que comme je suis sur pas mal de choses et fics en même temps, ça va être hard de poster toutes les semaines.

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#Posté le lundi 24 mai 2010 12:03

Modifié le vendredi 04 juin 2010 20:23

Explicatif KommZuruck

Explicatif KommZuruckCette fic un peu ansgt,assez dark, yaoi, hétéro  aune histoire compliquée
C'est une des plus tordues et alambiquées que j'ai écrites
Elle a commencé en collaboration , puis c'est tombé à l'eau
C'était du twincest au départ selon la demande de ma co-auteur, mais sérieux le twincest je ne peux pas
Alors j'ay ai introduit le grand méchant loup et depuis je m'amuse à faire souffrir et réagir mes personnages
Seulement voilà: patatras: plus trop d'inspi. en fait j'ai juste besoin que le fil conducteur revienne et tout s'enchainera

Et puis trop d'idées autres dans la tête alors :((

Le storyboard:
OS ; Kommzuruck fic en plusieurs parties
Genre : Billshido
Personnages : Bill K/Bushido/TomK/Jorg Kaulitz/ Simone Trumper/ Mina/ Briana
Résumé: C'est dur, d'aimer, quand on a beaucoup à faire... mais c'est plus difficile de se séparer, quand on a beaucoup à se dire. Bill et Bushido vont l'apprendre à leurs dépens. Mais reteindront-ils la leçon avant qu'ils ne soient trop tard
Status: en cours
13 chapitres édités
1 hors ligne
1 un cours d'écriture
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#Posté le dimanche 16 janvier 2011 11:17

Modifié le dimanche 16 janvier 2011 14:51

Le rêve d'Icare : partie IV

Style : Minific en 4 parties
Genre : drogue, abus, violence, psychologique
Personnages : Tom, Bill, la famille Brandt, Simone & Gordon Trumper, Jorg Kaulitz,
Résumé : Dans la mythologie grecque, fils de Dédale et de Naucrate. Muni d'ailes de plumes et de cire par son père, Icare se tua à cause de son imprudence et son impudence à trop s'approcher du soleil. Par extension on parle du " complexe" complexe de l'homme qui ne peut voler comme l'oiseau et donc s'élever au rang des dieux. Le mythe d'Icare est un avertissement contre l'orgueil humain. Tom Kaulitz va le comprendre à ses dépens.
Musique : :
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Tom ouvrit de grands yeux passant de la stupeur à l'affolement. Son instinct lui ordonne de fuir, il veut se retourner, hurler au maton de le faire sortir et de le ramener à sa cellule. Dans cet enfer au minimum douillet qu'il connait, là où les jours s'écoulent lentement, identiques, gris, sans air, sans lumière, sans chaleur, des jours qui le laissent groggy, réaction. Depuis deux ans, il était comme mort, dans sa bulle. Plus rien ne l'atteint. Ou du moins le pensait-il. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à cet instant.
Il ne dit rien. Mord sa lèvre et bien malgré lui, semble osciller d'un pied sur l'autre tel un enfant pris en faute, sur le fait et qui tente d'un regard implorant et tendre de se faire pardonner. Le regard qui le détaille le crucifie. Il se sent sur le point de défaillir

Le silence est d'or, mais souvent il est comme un couperet de guillotine : épais, tranchant, tuant. Aspire ton calme et ta vie. Les regards se cherchent, se télescopent, et timide pour l'un, indéchiffrable pour l'autre, se fuient. Tom se sent mourir à l'intérieur.

- Vous devez vous demander ce que je fais là n'est-ce pas ?

Il ne répond pas ; Il ne peut pas et avale juste timidement sa salive. Nervosité ;

- Moi non plus, je ne savais pas pourquoi j'avais besoin de venir là- reprend la voix- mais j'y suis. Et je DOIS vous parler ;
- Je .. – Il se force à humecter ses lèvres sèches- je.. je ne comprends pas

Sa voix est faiblarde, basse, misérable.. Il baisse la tête pour cacher le tremblement incontrôlé de ses lèvres. Ce regard posé sur elle est juste tuant.

- Asseyez vous. Je vous en prie

Il a manqué défaillir. Le son de cette voix ; Posée ; Calme. Douce. Il ne s'y attendait pas ; Il aurait plutôt imaginé de la colère, de la ranc½ur, de l'amertume. Ca oui, il le méritait. Il l'aurait bien mérité. Ces sentiments là, il aurait pu, il aurait su les gérer. Mais cette douceur. Ca le désarçonne.
Timidement, comme s'il ne tenait pas sur ses jambes. Il s'avance, s'approchant de la chaise posée face à la table, face à ce visage qu'il pensait ne jamais revoir de sa vie. Il baisse les yeux, sa respiration devenant de plus en plus difficile. Son souffle exhalé de façon laborieuse.

- Vous devez certainement vous demander ce que je fais là

La voix était douce, remplie d'émotions contenues. Et ça la noyait à larmes rentrées. Il ne répond pas. Impossible.

- Je ... Je dois avouer que je ne sais plus trop bien non plus; Ja'vais tant de bonnes résolutions, tant de questions et puis maintenant... Désormais .. Je ...je ne sais pas, je ne sais plus

Elle rit. D'un rire désabusé

- Regardez moi !!

Tom sursaute, le ton cinglant l'a tellement pris de cours qu'il manque en tomber de sa chaise.

- Je vous parle. Aussi j'aimerais avoir ne serait qu'un regard, et un visage. Non pas ...

Elle a un geste détaché de la main et Tom fournit un effort surhumain, pour ne pas s'effondrer et pleurer. Ce visage le replonge des années en arrière dans sa période la plus sombre. La nuit, où il a ôté la vie à une innocente jeune fille. Et face à lui, se tient le visage qui hante ses nuits depuis quasiment quatre années. En dépit des rides, et de la couleur des yeux changeantes, c'est bien le même. Juste sous ses yeux, se trouve la mère de la fille qu'il a tuée.

- Ou alors, est-ce si difficile de contempler le visage de la personne à laquelle vous avez ôté la vie ?

La voix le sort de sa transe. Il lève un regard chaviré, et sous son instance muette, il sombre, voyage au bout de la nuit, dans le trou noir de ses souvenirs

FLASH BACK
Il roulait à vive allure, au volant de son bolide dernier cri, la musique hurlant. Il se sentait puissant, invincible et en dépit de la pluie qui s'abattait doucement sur son pare brise, il n'a pas ralenti l'allure. Bien au contraire, tel un félin mécanique le moteur ronronnait, tendre et les flashs des lampadaires illuminant par intermittence l'intérieur de son habitacle. Ils e souvenait qu'il flottait. Il se souvient encore d'avoir passé outre le feu signalétique. Il se rappelle de la respiration haletante d'Ellie. Il se souvient de son cri strident. Il se souvient lui avoir gueulé de se la fermer, et elle avait éclaté en sanglots. Il se souvient du coup de klaxon furieux. Il se souvient avoir voulu ralentir. Il se souvient avoir braqué. Il se souvient de son embardée, de son monstrueux bolide glissant sur la route détrempée. Il se rappelle avec acuité la peur qui s'est infiltrée dans ses pores. Il se souvient du bruit sourd produit par un corps qu' l'on percute. Il ressent encore des vibrations du choc. Deux, trois, quatre secondes peut-être il était resté accroché au volant. Incapable de se mouvoir, tremblant de tous ses membres. Puis il avait eu peur, il ne voyait plus rien. Instinctivement, il avait passé sa main devant ses yeux puis, il avait compris. Du sang. Son sang. Il saignait ; Cela avait suffit à lui faire reprendre ses esprits et retomber d'un coup de son état d'hébétude. Se tournant d'un seul homme, il avait vu le visage d'Ellie, plus pâle que la mort, immobile, recouvert de sang et tuméfié. Il avait tenté de la secouer, puis s'était vite arrêté en comprenant que le bas de son corps était encastré dans la voiture. Seule l'intervention de professionnels pouvait la sortir de là. Alors, ni une, ni deux, il avait débouclé sa ceinture pour chercher son mobile sur la banquette arrière. Et c'est dans le rétroviseur, à la lumière des phares qu'il avait réalisé. L'impact ! Il s'était précipité hors de sa voiture, à toute vitesse, l'angoisse au bout des lèvres, se ruant vers ce corps étendu sur la chaussée. Il refusait encore de l'admettre mais il savait déjà la vérité. Il la connaissait. Il était coupable.
La jeune femme étendue, dans une mare de sang appelait faiblement à l'aide. Elle respirait avec grande difficulté et au vu de la pointe enfoncée dans sa poitrine, ses poumons devaient être touchés. Il s'était approché, agenouillé, les larmes envahissant son regard ambré. Des litanies de « pardon, je suis désolé » passaient ses lèvres tandis qu'il lui tenait la main, tentant de lui communiquer un peu de chaleur humaine. Il voulait la rassurer, lui dire que les secours arrivaient, qu'il les avait appelé, tout, tout pour qu'elle reste éveillée. Contre toute attente, elle lui avait paru apaisée, sereine. Faiblement, elle lui avait dit son nom et lui, le sien. Elle avait sourit et serré sa main une dernière fois, rassemblant ses dernières forces. « Je vous pardonne, Tom » avait-elle dit. « Dites juste à ma mère que je l'aime, qu'elle doit vivre, et vous pardonner aussi sans quoi elle ne sera jamais en paix » C'était sur ces dernières paroles, qu'elle avait rendu l'âme à qui elle appartient.


Fin flashback

Tom a fini son récit. Il pleure. Malgré les années, les souvenirs sont toujours aussi vivaces et cette nuit hante toujours ses cauchemars. Et le revivre, qui plus, est devant la mère de la jeune femme dont il a ôté la vie est un traumatisme supplémentaire.

La mère, face à lui, pleure aussi. C'est pour cela qu'elle est venue. Elle connait sa fille. Elle étudiait pour devenir médecin et travailler dans les dispensaires dans les pays pauvres. Elle avait toujours argumenté, face à ceux qui disaient son combat vain, que même si elle ne sauvait qu'une seule et toute petite vie, alors, son passage sur terre n'aurait pas été inutile. Qu'elle était prête à y consacrer sa vie, et même la laisser si elle devait attraper une quelconque maladie tropicale. Sa fille était un vrai rayon de soleil, la générosité même. Elle sait que c'est ce que sa fille aurait désiré. Et cette confession, le lui confirme. Sa fille n'a peut-être pas sauvé les enfants dans les dispensaires, mais en tous cas, elle a sauvé ce jeune homme, ancienne rock star à la dérive. En donnant sa vie, elle lui a permis de reprendre le cours de la sienne. Alors, puisque le pardon est si important, elle peut le faire. Elle VA lui pardonner.

- Je vous remercie. Pour m'avoir raconté ses derniers instants, m'avoir dit que ses derniers mots étaient pour moi

Le jeune homme hoche la tête, ses lèvres tremblent et son teint pâle indique qu'il semble plus au bord de la dépression nerveuse qu'autre chose. Elle se lève, contourne la table, et se stoppe devant le jeune homme. Il ferme les yeux douloureusement, et retient son souffle lorsqu'elle lui caresse tendrement les cheveux. Mais il ne peut retenir les sanglots déchirants qui lui nouent la gorge lorsqu'elle le prend dans ses bras et murmure

- Je vous pardonne.


EPILOGUE

Tom sourit. Dans le jardin ensoleillé, il fait mine de courir et des rires résonnent. Ce son lui réchauffe toujours le c½ur. C'est celui de sa fille : Stéphanie. Elle a deux ans et c'est un vrai rayon de soleil. Elle s'arrête et se jette dans les bras de la femme aux cheveux argentés :

- Marraine.
- Bonjour chérie.

La femme embrasse tendrement la petite fille. C'est la fille de Tom, mais elle porte le prénom de sa fille décédée et, fait étonnant, elle a le regard de sa fille. Cette enfant est un symbole de vie, d'espoir, de réconciliation. C'est d'ailleurs pour cela que ses deux autres prénoms sont Hope et Stella (l'espoir & l'étoile)

- Tu vas bien ? – petite moue adorable- tu as été sage ?
- Vi

Tom arrive et enlace la femme.

- On va dire cela hein Steffy ?
- Comment vas-tu Tom ?
- Bien. Merci
- Et Elly ?
- Fatiguée. Elle a toujours ses séances de kiné et ses jambes la font un peu souffrir lorsque le temps vire à la pluie, mais elle va bien.
- Tant mieux.
- Et vous ?
- Ca va Tom. Je suis en paix. Totalement en paix. Alors, tout va bien.

Il hoche la tête et la conduit vers le fond du jardin. Une délicieuse odeur de barbecue lui chatouille les narines. Debout, appuyée sur une canne, se tient Elly, sa femme. De l'autre côté, Bill tente de chiper une côtelette, non sans se faire disputer par, non seulement leur mère, Elly, sa nièce, mais aussi son fils et son petit ami. Oui, petit ami, Bill l'a rencontré durant sa cure de désintox. Ils sont restés en contact étroit. Bushido était présent lorsque Bill est devenu père, il était là lorsque la relation entre Bill et la mère de son fils s'est dégradée. Il était bien évidemment là, lorsque Tom a entendu son frère pousser des hurlements de plaisir, lors de leur premier weekend à 4. Tom se souvient encore de leurs mines épuisées à Elly & lui, au petit matin d'une nuit sans sommeil interrompu par un Bill particulièrement expressif, et un Bushido décidemment en grande forme ! Il était là lorsque Bill a failli replonger, là ? lorsque Tom est sorti de prison, présent à chaque instant, chaque minute de la vie de son jumeau. Il était son roc, sa stabilité.

- Oncle Tom !
- Oui Wilhem
- Viens vite, papa va dévorer toutes les côtelettes
- De Dieu !!! Billlllllllllllllllllllllllllllllll !!!
- Oh naaaaaaaannnnnnnnnnn

Les rires résonnent de nouveau, tandis que les jumeaux se courent après, engagent une bataille d'eau, entrainant tout le monde dans leur sillage. Ils ont 32 ans mais on dirait des gamins. Elle sourit et ses yeux regardent le ciel comme une prière. Du fond de son c½ur, elle espère que sa fille la voit, qu'elle peut contempler la joie et l'harmonie qui règne au sein de la maison des Kaulitz et se dire que c'est grâce à elle. « Ta mort n'aura pas été vaine ma chérie. Je t'aime » Son attention se reporte sur le groupe animé et elle sourit.



DIE ENDE
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#Posté le jeudi 13 mai 2010 19:10

Modifié le dimanche 30 mai 2010 11:20

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